«L’Arzillier vient du vieux français et peut signifier allée bordée d’arbres ou terrain argileux. Comme il n’y a pas d’argile dans le sol, la première étymologie est sans doute la bonne. C’est le nom de la parcelle sur laquelle est bâtie la maison acquise par mon grand-père, Paul Sordet», explique Philippe Sordet.
Il exploite depuis trente ans un domaine divisé entre seize hectares de cultures de céréales et un peu moins de six hectares de vignes.
Les vins élevés à la propriété dans des cuves en béton sont presque tous des monocépages. Chasselas, Chardonnay, Gamay, Pinot Noir, Garanoir et Gamaret voisinent avec trois rosés au nombre duquel un Blanc de Noir à base de Pinot Noir. Baptisé La Pie, ce vin très apprécié de la clientèle, fait la paire avec Les Hirondelles, un assemblage composé en grande majorité de Diolinoir.
«A l’heure actuelle, je suis à la recherche d’une nouvelle orientation à donner à mon domaine et la plantation de nouveaux cépages, à l’image du Galotta, participe de cette réflexion», précise le professionnel.
Disposant d’une clientèle fidèle outre-Sarine acquise grâce à un travail régulier sur les marchés de petites localités alémaniques, Philippe Sordet accueille aussi les visiteurs dans son caveau de dégustation qui peut recevoir une petite vingtaine de personnes. Il ouvre également ses caves au grand public lors de la «Découverte du Bourru», la manifestation phare du Caveau des Vignerons de Luins et Vinzel.
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