«En 1944, mon grand-père maternel Ernest Dupraz, qui était chef vigneron du Château de Vinzel, a acheté la maison en bas de la rue et la vigne qui la bordait. C’est le début de la Cave des Ruaz, qui signifie rue en patois vaudois. Au fil du temps, il a agrandi l’exploitation et lorsque j’ai repris le domaine, en 1979, celui-ci totalisait 2,4 hectares», explique Jean-Daniel Monachon.
Sous sa conduite, la superficie encavée a augmenté pour atteindre 3,4 hectares. L’encépagement a également été diversifié. Pinot Gris, Gamaret, Garanoir, Viognier et Merlot sont venus renforcer le traditionnel triptyque Chasselas, Pinot Noir et Gamay.
«Nous élaborons deux assemblages, un vin doux et des monocépages parfois élevés en barrique, mais les volumes de ces spécialités demeurent relativement restreints», nuance Fabien, le fils de Jean-Daniel, qui a intégré l’entreprise familiale en 2012.
Le duo s’accorde sur le fait que «le plus important demeure de réussir un bon Chasselas». Contrat rempli puisque le domaine s’inscrit régulièrement au palmarès de compétitions telles que la Sélection des Vins Vaudois ou le Mondial du Chasselas.
A l’instar de ceux du Château de Vinzel, les vins de la Cave des Ruaz demandent un peu de patience pour dévoiler toute leur complexité et, par conséquent, possèdent un excellent potentiel de garde. Ce que prouve la collection de vieux millésimes que Jean-Daniel et Fabien Monachon tiennent à disposition de leurs fidèles clients.
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